Philippe Loutan prend sa retraite après 60 ans d’activité et laisse les rennes à Frédéric Berlie.

Nos ouvriers sillonnent les rues de la ville de Genève au guidon de triporteurs chargés de panneaux trapèzes.

A la même époque, la maison Loutan est mandatée pour refaire l’ensemble de la dorure de l’église russe.

Alors âgé de 16 ans, Philippe entreprend un apprentissage de peintre en lettres dans l’entreprise paternelle, la pratique de la sérigraphie suivra rapidement.

Outre la peinture d’enseignes, l’entreprise s’ouvre à d’autres secteurs : la réalisation de stands d’exposition ou la décoration de chars pour les corsos.

Le quartier se développe et la création de l’avenue Pictet-de-Rochemont entraîne de nombreuses constructions, dont la mairie des Eaux-Vives.

L’entreprise réalise de nombreux stands destinés à l’exposition nationale de la ville de Genève, qui accueillit 1’100’000 visiteurs, soit un suisse sur trois.

L’entreprise familiale fut créée par Charles Loutan, alors âgé de 22 ans au Carrefour de Rive.